De novembre 2018 à fin janvier 2019, j’ai tenté de publier un article sous le format Research Advance dans la prestigieuse revue eLife.
Ça n’a pas marché. Vu le comportement très loin des standards sur le système de relecture par les pairs mis en place par les éditeurs pour mon manuscrit, j’ai fini par mettre un billet sur le site pubpeer.com (voir ici).
Pourquoi j’en parle ici ? Parce que il y a quelques points que je n’ai pas rendu public.
En premier, quand l’affaire s’est terminée par la décision finale des éditeurs de ne pas donner suite à mon manuscrit, une chose étrange s’est produite. Dans les jours après la fin, ma femme, qui est aussi scientifique, m’a dit quelque chose du genre comme quoi je n’arrête pas d’embêter les gens. C’était étonnant, car nous n’avions pas de dissensions, ni n’avais-je informé ma femme du résultat avec le journal, et encore moins de ma décision de commenter sur pubpeer. En plus, j’ai un vague souvenir qu’elle m’a aussi dit que des collègues de mon institut en ce temps-là (à HFUT) n’étaient pas contents de mes agissement. En gros, ils utilisaient ma femme pour me dire de la fermer. Point important, ma femme ne travaillait pas dans cette université ni dans cet institut. Ah, le guanxi à la chinoise.
Le deuxième point concerne les détails sur le système de relecture. J’ai bien décrit sur le site pubpeer.com le déroulé des événements, mais je n’ai pas donné les écrits en entier. J’y ai rejeté un coup d’oeil ces derniers jours. Je trouve qu’il y a matière pour des gens intéressés sur comment marche le système de publication.
Qui plus est, en vue de l’accumulation de choses étranges et fantasmagoriques, j’ai décidé de publier (ici) les pdfs de mes lettres de couvertures. Ce sont les lettres que j’ai envoyés aux éditeurs de la revue. Elles contiennent aussi les réponses que j’ai reçues.
Je laisse tout lecteur se faire son opinion.
Bonne lecture.